Qui sommes-nous ?
Retraités et futurs retraités, l’UNIRetraités est à vos côtés.
Présentation générale
Par son réseau de délégués titulaires et suppléants sur l’ensemble du territoire, l’UNIRetraités CFE-CGC continue, au travers de représentations auprès des pouvoirs publics et des organismes sociaux, médicosociaux de défendre les intérêts des retraités et d’assurer le maintien de leur pouvoir d’achat et de leur protection sociale, dans le respect des orientations et positions de la Confédération.
Ainsi parmi ces différentes représentations, nous citerons le fait que des administrateurs CFE-CGC siègent dans les instances européennes, Fédération européenne des retraités et des personnes âgées (FERPA) dans une ONG (AGE Platform), dans une instance nationale le Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) mis en place par la loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV), à la CNSA Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. Des administrateurs CFE-CGC siègent dans la quasi-totalité des institutions de retraite privées (AGIRC-ARRCO) et publiques (CARSAT).
Quant aux délégués UNIRetraités, ils sont présents dans les Conseils départementaux de citoyenneté et de l’autonomie (CDCA), dans les Conseils d’administration des centres d’action sociale (CAS-CCAS), dans les Agences régionales de santé (ARS), leurs Conseils Territoriaux de santé (CTS) et les Commissions des usagers (CDU), dans les instances hospitalières ou de santé publique.
L’UNIRetraités est présente dans les intersyndicales de retraités et dans toutes les instances qui ont pour objectif la mise en œuvre de la politique de solidarité nationale et la politique de prévention et de soutien aux personnes retraitées et âgées.
En maintenant leur adhésion, au lendemain de la liquidation de leurs retraites ou pensions, les retraités deviennent membres de droit de l’UNIRetraités tout en continuant de bénéficier des services de la Confédération CFE-CGC et de leur fédération d’appartenance.
On répond à vos questions
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qu’est-ce que le cumul emploi-retraite ?
Le cumul emploi-retraite est un dispositif permettant de reprendre une activité professionnelle après un départ définitif à la retraite. Ainsi, il est possible de cumuler des revenus de cette nouvelle activité avec la pension de retraite. Il est dit intégral lorsque l’assuré peut cumuler intégralement sa pension de retraite avec les revenus de sa nouvelle activité. En revanche, si l’assuré ne remplit pas les conditions pour bénéficier d’un cumul intégral, le cumul est possible, mais il sera plafonné.
QUELLES SONT LES CONDITIONS POUR EN BÉNÉFICIER ?
Pour bénéficier du cumul emploi-retraite intégral, il faut réunir les conditions d’une retraite à taux plein (soit par l’âge et la durée d’assurance, soit parce que l’on a atteint l’âge du taux plein automatique de 67 ans) et avoir liquidé toutes ses pensions de vieillesse personnelles auprès de tous les régimes de base et complémentaire, en France mais également à l’étranger.
Si l’assuré ne peux pas prétendre à une retraite à taux plein, il pourra tout de même bénéficier d’un cumul emploi-retraite plafonné, à la condition que la somme des revenus de sa nouvelle activité salariée et de ses pensions de retraite (de base et complémentaire) ne dépasse pas le plafond le plus élevé entre la moyenne mensuelle des revenus d’activité des 3 derniers mois civils ou 1,6 fois le SMIC si ce montant est plus avantageux pour lui.
QUELLES SONT LES NOUVELLES DISPOSITIONS INDUITES PAR LA RÉFORME DES RETRAITES ?
Avec la réforme des retraites introduite par la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023, le cumul emploi-retraite intégral ouvre désormais droit à une seconde pension de retraite de base.
Sont également désormais concernés par le dispositif de cumul emploi-retraite les travailleurs indépendants, les professionnels libéraux, les avocats mais aussi les exploitants agricoles, contrairement à l’avant réforme où seuls les salariés étaient concernés.
QUEL SERA LE MONTANT DE LA DEUXIÈME PENSION DE RETRAITE ?
Cette nouvelle pension ne pourra pas dépasser, en 2023, 2 199,60 euros par an soit 183,30 euros par mois.
Elle bénéficie en revanche du taux plein directement, sans décote ni surcote et sans application de majorations.
Enfin, après la liquidation de cette seconde pension, aucun nouveau droit ne peut être constitué : il n’existe pas de troisième pension de retraite.
LE CUMUL EMPLOI-RETRAITE PERMET-IL DE BÉNÉFICIER D’UNE SECONDE PENSION DE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE ?
Oui : comme pour la retraite de base, l’accord national interprofessionnel (ANI) du 5 octobre 2023 sur la retraite complémentaire Agirc-Arrco prévoit désormais que la reprise d’activité sera génératrice de points supplémentaires à compter du 1er janvier 2023.
Ces points supplémentaires donneront lieu à une deuxième pension de retraite complémentaire qui pourra être liquidée à partir du 1er janvier 2024.
QUELLES SONT LES DÉMARCHES POUR BÉNÉFICIER DU CUMUL EMPLOI-RETRAITE ?
Durant le mois suivant la reprise d’activité professionnelle, l’assuré doit transmettre à la caisse de retraite le nom et l’adresse de l’employeur, de l’entreprise, la date du début d’activité, le montant et la nature des revenus.
Attention : lorsque la reprise d’activité a lieu chez le dernier employeur, elle ne pourra intervenir qu’à la suite d’un délai de carence de 6 mois, à compter du départ à la retraite.
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Qu'est-ce que la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ?
La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) est un statut, administratif. Elle permet de bénéficier d’un ensemble de mesures favorisant le maintien dans l’emploi ou l’accès à un nouvel emploi.